C'est lundi matin, on ne fait que passer. C'est lundi, on se souvient des porte-cigarettes. C'est lundi, l'après-midi est à nous.
C'est mercredi et c'est l'été, joie dans les nyeux des nenfants. C'est mercredi, non, on ne fera pas bruler les dances floors. (avec les s à ne pas oublier) C'est mercredi, Tina Modotti.
C'est dimanche et le Japon va bientôt être une terre inhabitable. C'est dimanche, la politique c'est toujours si terriblement important. C'est dimanche, et la lecture alors ?
C'est vendredi que diable. C'est vendredi, château de sable. C'est vendredi, dur dur les rimes faisables.
C'est jeudi et toujours pas de certitudes mais des essais. C'est jeudi et l'on continue à danser, parfois sur un seul pied. C'est jeudi, l'important est de suivre le rythme.
C'est mardi, on dit adieu à un poète. C'est mardi, folle farandole. C'est mardi, moite, moite, moite.
C'est mardi, on retrouve des vieux potes. C'est mardi, on essaie mais d'autres font mieux. C'est mardi, et on prend son temps en se laissant guider par celui que crée les autres.
C'est vendredi, on lache les portables nom de zeus. C'est vendredi, on laisse le temps au temps. C'est vendredi, on décontracte les zygomatiques.
C'est vendredi, gueule des petits matins, ouaf. C'est vendredi, les corbeaux planent ils encore sur Tokyo ? C'est vendredi, tout ca ne nous dit pas quelle porte on doit prendre.
C'est lundi et rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. C'est lundi, évolution ca ne veut pas forcèment dire amélioration. C'est lundi, nos épaules se souviennent.
C'était vendredi, nos pas nous ont perdu et on les en remercie. C'était vendredi, courts métrages et apothéoses à répétitions. C'était vendredi, qui aurait pu prévoir samedi ?
C'est dimanche, débats d'idées. C'est dimanche, coquilles et tomates cerises. C'est dimanche, on garde encore et toujours le rythme.
C'est mercredi et on a raté le mardi, surement qu'on s'inventait d'autres vies C'est mercredi, des vies surement un poil too much. C'est mercredi, ou alors on suivait les traces d'un chanteur aveugle.
C'est lundi, repos, parc, ballade et des petits ratés. C'est lundi, des grandes lectures, des bonnes bd. C'est lundi, on se demande même si, mais peut être que non en fait.
C'est mercredi, on passe le bonjour. C'est mercredi, on se laisse émouvoir. C'est mercredi, on se laisser aller dans la danse.
C'est mercredi et on passe ses soirées avec un homme, un vrai. C'est mercredi, comme quoi, il n'y a pas que Robert dans la vie. C'est mercredi, ca nous remue les testotérones tout ça.
C'est lundi et l'on tente encore de creuser la brèche entre le simple et le banal. C'est lundi, il y a la chose vue, le ressenti et la chasse à la réorganisation. C'est lundi, tout petit j'avais déjà du mal à ranger ma chambre.
Ce sera on ne sait quand On laissera la place Et on ira voir plus loin
C'était on ne sait plus quand On ne savait pas encore que le soleil était immense On ignorait tous les virages et le plaisir qu'il y a à les prendre
C'était jeudi, l'internet faisait grève. C'était jeudi, on n'aura plus jamais de problèmes de sommeil. C'était jeudi, sauf si on respire, bien sûr.
C'est samedi, bientôt dimanche. C'est encore samedi et tout ce qui nous manque en fait, c'est un argentique et du talent. Ce n'est pas encore dimanche, on en profitera pour rire avant la fin de l'automne.
C'est lundi les petits amis. C'est lundi, madeleine au carré. C'est lundi, futur proche ?
C'était on ne sait plus quand. C'était quand les jours s'enchainaient et rien de plus. C'était le quotidien.
C'était on ne sait plus quand, Pas d'immeubles devant nos fenêtres Mais des rangées d'arbres et la ville au loin.
C'était on ne sait plus quand, l'avidité était notre amie la plus fidèle, et demain semblait infini.