Ce sera on ne sait quand On dansera dans les parcs Et on donnera des bouts de pain aux pigeons
C'est samedi, il pleut il mouille. C'est samedi, c'est la fête à la grenouille. C'est samedi, c'est pas pour ça qu'il faut oublier les lapins.
C'était on ne sait plus quand On ne sait plus où Et on ne sait plus pourquoi
C'est à peine Jeudi. Sensation du retour, rappel du départ. C'est à peine Jeudi. Chasser l'évidence sans la ternir. C'est à peine Jeudi. Reviendrait-on les mains creuses ?
C'était on ne sait plus quand. Quand l'hiver arrivait à pas feutrés. et que des rêves étranges nous accompagnaient.
C'était on ne sait plus quand, Pour ne pas devenir digue rompue Nous sommes devenus les flots
C'est mardi, et la banlieue beijingoise nous appelle à grands cris. C'est mardi, on ira beugler dans les montagnes pour lui rendre hommage. C'est mardi, nos chants repousseront-ils l'arrivée de l'hiver ?
C'était on ne sait plus quand, quand l'on courait après la perfection on ne savait pas que l'erreur lui est de loin supérieure
C'était on ne sait plus quand On croyait qu'il y avait le monde des adultes Et puis en fait, non.
C'était on ne sait plus quand On ne laissait qu'aux dimanches leurs matins interminables Imbéciles que nous étions, nous n'avions pas encore découvert les autres matinées de la semaine.
C'était on ne sait plus quand On vomissait les classiques En oubliant qu'ils étaient écrits par des vivants.
C'était on ne sait plus quand, On commencait à être blasés C'est qu'on avait pas encore tout vu.
C'était on ne sait plus quand On se balladait dans l'habituel et le connu On n'appréciait pas encore d'être étranger
C'était on ne sait plus quand Nous étions cruels sans le savoir Nos premières victimes : insectes, tétards
C'était on ne sait plus quand C'était le bal des masques Et l'on portait le sien dans le dos.
C'était on ne sait plus quand Paris était toujours Paris Et les amis étaient là pour la rendre encore plus belle.
C'était on ne sait plus quand (pdf à télécharger)
C'est dimanche, musique imprévue. C'est dimanche, ca nous rappelle que donc, du coup. C'est dimanche, et bientôt....ah non, en fait, déjà lundi.
C'était on ne sait plus quand Hier avait un visage de centenaire On avait oublié qu'il était intemporel
C'était on ne sait plus quand On joignait quotidiennement les mains vers le ciel On n'était pas encore près à l'enfer pour un peu de paradis sur terre.
C'était on ne sait plus quand On naviguait vers des eaux plus calmes On ne savait pas combien de temps durerait le voyage
C'était on ne sait plus quand, On voyait tout en noir et blanc Et on ne se ménageait pas.
C'était on ne sait plus quand Tout haletait et transpirait entre quatre murs C'était avant le grand soulagement qui nous laisse à moitié mort
C'était on ne sait plus quand On demandait notre chemin à un gars de Norwich Et on on s'est échoués dans le premier bar venu.
C'était on ne sait plus quand On ne savait pas où l'on allait mais l'habitude était là pour nous le dire Et puis on s'est habitué à ne plus l'être